61, c’est le pourcentage de français qui fêtent Hallowen chaque année, selon une étude de
l’Obseco.
Enfants, adultes, retraités , tout le monde y passe.
Et vous aussi, sans doute que vous participer a cette fête !

Bien qu'elle soit jugée souvent comme un
évènement uniquement commercial.
A raison, puisque depuis plus de 10 ans en France, Halloween génère près de 75 millions
d’euros annuels.
Des chiffres énormes pour une fête présente sur le sols français depuis un peu plus de 25
ans.
Mais savez vous qu’en réalité, Halloween existe sur notre sol depuis plus de 2 siècles ?

Revenons en aux sources.

La première fête qui bracelet les morts a plus de 2500 ans.

À l’époque, pas de Halloween, mais la Samain, qui a pour signification la plus proche le

mot novembre, ou celui « fin de l’été ».

Ces origines sont celtes, mais aussi gauloises.

Vous l’avez compris, nos ancêtres avaient déjà un événement passerelle, entre les vivants et

les morts.

Le programme était bien différent ceci dit.

Pour commencer, pas de jour fixe.

Les Celtes n’utilisaient pas le calendrier grégorien, mais plutôt un calendrier lunaire.

Ainsi, la fête était planifiée par la pleine lune la plus proche, et non par un 31 octobre.

Au total, la samain dur 7 jours, accompagnés de banquet et de rituels.

Jours un et deux, les habitants se recueillement et rendent hommage aux défunts.

Jour 3, les druides allument un grand feu sacré dans le but d’éloigner les mauvais

Esprits, il servira ensuite à chauffer les habitations pour l’année.

Jour 4, ça y est, les morts sortent de leur tombe, c’est la samain. On peut observer que

certaines portes de maisons restent ouvertes : c’est ici que vivent les habitants n’ayant pas

réussi à faire leurs deuils. Ils espèrent au plus profond d’eux, revoirs leurs proches, partient

trop tôt.

Jour 5-6 et 7, ça y est, les villageois peuvent souffler. Tout s’est passé sans encombre, et les

défunts sont rentrées dans le royaume des morts. Ces trois jours sont généralement

accompagnés dans grands buffets.

Une fête petit à petit oublier en ex Gaule, quoique présente dans certaines régions, mais j’y

reviendrais tout à l’heure.

Les descendant celtes, eux, avait toujours au même moment de l’année cette coutume,

notamment chez les irlandais, et les écossais.

Ceci dit elle a bien changé.

Le nom d’Halloween est maintenant utilisé.

C’est la contraction de All Hallows Eve, la veille de tous les saints en Français, plus

communément appelé, Toussaint.

Au milieu du 19 ème siècle, la maladie de la pomme de terre frappe les champs irlandais,

Le tubercule est devenu inconsommable.

L’irlande est touché par un mal, qu’on nommera plus tard la Grande famine, qui fera plus

d’un million de victime.

C’est ainsi qu’en 1845, une multitude d’irlandais migrent vers Etats-Unis, afin tout

simplement, de survivre.

Ce qui arrive, ce sont des familles entières, accompagnés de leurs cultures, coutumes et

légendes.

Halloween met alors le pied sur le sol américain, c’est le début de ce que nous connaissons

aujourd’hui.

Les Américains adorent cette fête, et l’adopte.

« Trick or Treat », l’expression repeté par des millions de jeunes américains déguisé, le 31

au soir .

Halloween arrive en France beaucoup plus tard.

Début 92, des jeunes enfants nantais du quartier de Doulon toquent à la porte des maisons,

déguisés en toute sorte de monstre.

Leur but ? récolter un maximum de bonbon.

Ces jeunes enfants ont vécu quelques années aux Etats Unis, et il raporte là une coutume

qu’ils ont adoré.

Un véritable questionnement pour les habitants du coin, qui ne connaissait pas la fête.

Halloween reste tout de même plutôt méconnu en France pendant encore 7 ans.

Mais en 99, deux entreprises décident de populariser la fête sur tout le territoire.

Tout d’abord, France telecom qui met en vente son téléphone « Olaween » aux couleurs de

la fête.

Et enfin Coca Cola, évidemment, avec sa Halloween Party la même année.

Depuis, les chiffres d’Halloween ne font qu’exploser.

Mais savez vous que la fête existait déjà en France ?

En Bretagne, dans le Finistère, on avait l’habitude à cette période de l’année, de creuser

dans des betteraves pour les rendre effrayantes.

Une coutume qui a changé de région, et que se retrouve aujourd’hui en Moselle sous le

nom de nuit des betteraves grimaçantes.

Une habitude similaire à celle des irlandais qui creusaient des formes effrayantes dans des

navais.

Pourquoi des navets ?

C’est une référence direct à Jack O’Lantern, une vieille légende du 17 ème siècle en

Irlande.

Selon les récits, Jack fut chassé du Paradis pour avoir défié le diable, et depuis, il ère avec

un navet dans lequel se trouve une bougie à la main, en guise de lanterne.

Et oui, la citrouille est arrivée bien plus tard.

La raison du choix de cette dernière comme symbole d’Halloween risque cependant de

vous décevoir.

Ce n’est ni plus ni moins qu’une décision pratique.

Elle est récoltée pile à cette période, et elle est plus facile à sculpter, c’est tout.

Elle restent tout de même le symbole d’halloween et de l’enfance de beaucoup moi y

compris.

Je vous laisse profitez de ces hormonales pour en apprendre un peu plus sur le

cucurbitacée le plus célèbre !

Chronique réalisée par Mathéo Durigneux